Quelques poèmes...

Voici quelques-un des poèmes qui ont réussi à s'échaper de mon cerveau :p

1- Le Cercle du mutilé.

Les tourments ont conquis les ruines de mes sentiments.
Ravageant encore une fois la capitale déchue de mon être.
Marchant au travers de ces ruines, je ne sais plus ce qui m’attend…
Tout n’est que mort et décombres, quand donc vais-je renaître ?

Tenant dans mes mains les restes de mon cœur lacéré,
Je contemple d’un regard absent ce monde dénudé de valeur…
Je cherche ma place dans cette jungle décadente, sans jamais la trouver…
Les stigmates de mon esprit se sont ouvert et saignent le malheur…

Alors que sur mes joues coules des larmes de consternation…
Et que dans mes vaines circule la déception permanente…
Mon esprit mortifié, tel un cadavre, entreprend sa putréfaction,
Emprisonné dans son sarcophage de chaire vivante…

Ma volonté de vivre, plus forte que mon être, jamais ne failli.
Livrant cet éternel combat contre les ténèbres m’envahissant…
Dans les ruines et les champs de bataille de mon âme meurtrie,
Tel un phénix, la mort, la renaissance, toujours plus puissant !

Tout cela pour être abattu, encore et toujours…
Dans cette spirale infernale, dont j’aimerais tant voir la fin…
Tout cela n’a plus de sens, tout cela devient trop lourd…
Écoeuré, dégoûté, poignardé et mutilé, est-ce donc cela mon destin ?

Prenez mon cœur et souillez le encore, puisque c’est la mode !
Prenez le, brisez le encore et encore si ça vous chante !
N’oubliez pas de me détruire moralement puisque c’est la mode !
Je n’existe vraisemblablement qu’à cette fin si ça vous enchante…

Décevez moi, mentez moi, n’ayez donc aucune considération !
Empêchez moi de vivre ma vie comme je le veux, j’adore !!!
Brisez mon corps, brisez mon âme, allez-y sans compassion !
Fermez les portes devant moi, contrôlez ma vie, donnez moi la mort !

Lorsque le destin cessera de s’acharner à me projeter dans le malheur,
Et lorsque vous aurez fini ce pathétique jeu absurde et vicieux,
Plutôt que de me raconter des inepties psychologiques sans valeurs,
Tendez moi donc la main pour que je renaisse à nouveau heureux ! …
Coup de marteau

2- Que pleuve le sang !

Des cieux obscurs de mon imaginaire troublé,
S’écoule une pluie de rage renfermée,
À jamais, mon esprit, restera enflammé,
Sous la pluie écarlate je ne cesse de hurler !

Contre tous ces illusionnés qui moisissent !
Illusions spirituelles damnatrices !
Je rêve de leurs supplices !
Que coule le sang de ces immondices !

Une larme rouge s’écoule sur ma joue…
En voyant tant de vers se tortiller dans la boue !
Si faibles, si inutiles, écrasé par le tout…
Misérables vermines incapables de se tenir debout !

Par la vague de la paresse ils sont engloutis…
Vermisseaux, à la loi du moindre effort, éternellement soumis…
Puissent ces bêtes à la volonté végétale, à jamais, être maudits !
Pleuve le sang sur ces êtres indignes de la Vie !
Mitraillette

3- La Forteresse de glace au coeur de feu

Les ténèbres de ma vie,
Lumières vague,
Vagues glacés,
Dans la nuit se sont dressées...

Silhouettes de fantômes,
Tout est si noir,
Noir sans étoiles,
Le désert tisse sa toile.

Gigantesque labyrinthe,
Mortel, sans fin,
Fin de ma vie
Tout cela n’est que folie !

Hurlent les démons, pour moi !
Il n’y a rien !
Rien ! Je sais ça,
Mais je ne le comprends pas !

Le mur est-il invincible ?
C’est un murmure...
Murmure bas,
Mais qui jamais ne cédera...

Crois-tu qu’ils puissent m’entendre ?
Ecoutes-les,
Les autres pleurent...
Ma prison est mon malheur !

La clé n’existera pas,
Et tu les sais...
C’est donc cela ?
Forcé de n’être que ça ?

La forteresse de glace,
Au coeur de feu,
Feu qui consume
Tous ces songes que j’exhume...
Furieux

4- Agonie

C’est une larme bleue qui sillonne un visage,
Une échappée de l’âme terrassée par le feu,
Approchant la démence refusant le naufrage,
Qui se perd maintenant dans un dernier adieu.

C’est un saphir issu d’une pensée carmine,
Un espace éclaté aux allures angevines,
Une folie furieuse, terrible et éthérée
Qui s’évade à présent de toute destinée.

C’est une aigue-marine scintillante et nacrée,
Dont l’éclat reflétait de si tendre pensées,
Absolues et divines perdues et sibyllines,
Qui se noie aujourd’hui avant qu’on les devine.

C’est l’azur tourmenté contrarié par l’orage,
Un horizon aveugle alourdi de nuages
Où même le soleil a refusé d’entrer,
Qui s’éteint pour toujours avant même d’être né.

C’est l’océan gonflé attendant la tempête,
La vague écartelée affolée qui se jette
Sur le rocher luisant immuable et glacé,
Qui se fige à jamais et pour l’éternité.
Pendu